Les archives du

Sporting Club Albigeois

L'histoire
du Sporting
Le Sporting Club Albigeois de 1907 à ...
Le propos n'est pas d'écrire l'histoire du Rugby à Albi. Martin Fontès l'a fait dans un beau livre ( Un siècle et + de Rugby en Albi ). Eric Lauthier a écrit un volumineux et magnifique mémoire de thèse. N'oublions pas le livre d'or du Sporting Club Albigeois ( paru en 1974) dans lequel Jean Féral (qui fut à la fois la poutre maitresse, un mainteneur , un rénovateur du SCA) parle avec son coeur et sa connaissance approfondie (et vécue) des années 1907 - 1974. Ces trois ouvrages permettent de survoler la vie du Sporting Club Albigeois.  Robert Vedel et Jean-Pierre Delgado ont continué à écrire l'épopée du Club !
Quelques grands moments du SCA.
1907 : En décembre naissance du Sporting Club Albigeois, club omnisport où l'on pratiquait le foot-ball-rugby, l'athlétisme et le tennis.
1938 : Le SCA enlève le titre de Champion des Pyrénées ... puis ce fut la guerre .
1940: Les années noires et Vichy obligent la fusion en un seul club du SCA avec le RCA XIII. C'est l'intermède brillant d'Albi-Olympique.
Dans ce creuset où se sont coulés tous les talents albigeois, nait une grande équipe dirigée par celui qui restera l'entraineur victorieux de 1926 et le guide écouté d'A.O : Jo Maraval, figure emblématique du rugby albigeois. Sous la férule de " Mister Brown ", Albi-Olympique enlèvera par deux fois le " Challenge Français ", la première fois en 1942 la deuxième en 1943 ex aequo avec l'USAP et le Toulouse Olympique. La méthode d'entrainement du Maître JO Maraval méritait le respect, qui après la conquête, faisait de la transmission de la balle aux ailes une "ardente obligation ". S'ajoutait à cette philosophie du jeu un éventail extraordinaire de combinaisons dont la plupart, tellement répétées à l'entrainement étaient imparables. " Figaro " et les remises en jeu sur les ailiers restent parmi les plus fameuses.
1945 : Les XIII revivent, et avec éclat, mais une poignée " d'orthodoxes " ne veut pas enterrer le rugby à XV. Jean Féral et Paul Jalibert ( un challenge réservé aux jeunes perpétue leur mémoire) sont les principaux maîtres d'oeuvre de cette résurrection.
Sans grands moyens, le Sporting repart et se retrouve 134ème club Français.
1949 : L'accession à la division nationale ( 1ère division ), commence alors une belle remontée qui le conduira vers son deuxième âge d'or .
1950 : Les poules de brassage sont instaurées. Vainqueur de Roman et du CASG, le Sporting est classé en " Nationale " . Il est vrai que le SCA a reçu le renfort de Pierre Danos (devenu célèbre), de Monsarat et de Robert Boudeau qui fut un brillant et vaillant capitaine. Ce fut aussi l'année de la révélation de François Joly qui à 18ans fit presque oublier Danos ! Albi termina sa saison à la 44ème place.
1951 : Arrivée de deux " vaillants " Raymond Moret et Fernand Coste. Sous la houellette Pierre Astié, Albi poursuit son ascension et parvient à la 28ème place.
1953 : Année noire, tout le club est décimé par quelques dissensions et la démission du Colonel Gouin.
1954 : Le Colonel reprend le commandement, aidé par Pierre Maurel. Charles Durand, le grand arbitre natif de Saint Juéry se charge de l'entrainement. Quelques entrées majeures : Jean Béloqui, les frères Basauri . Albi après avoir gagné sa qualification se trouve classé à la 29ème place.
1955 : Année " Jaune et Noir ". Des joueurs d'exception : Choury, Larroque, Lapeyre, Duffourburg, Lataste, Lalanne, et apparaissent de purs Albigeois François Joly, Francis Molinier, Robert Pitard, Jacky Séguret, JP Delmas, les frères Pauziès, Papailhau ... Le sporting traite d'égal à égal avec les plus grands et franchit le cap des 1/16 de finale en battant le grand RC de France par 9 à 0 à Cognac. Le huitième de finale disputé à Toulon contre Romans fut haletant et une tentative de pénalité de Basauri passera dans les premières minutes à un cheveu de la " perche ", Roman l'emportant par 14 à 11. Nous dirions aujourd'hui que le Sporting est alors dans le " Top 20 " puisque classé 16ème club français. Mais Capitole et Roche Tarpéienne sont toujours proches et les événements d'Algérie marquent très fort le S.C.A, dont bon nombre de joueurs servent là-bas.
1957: Arrivé de Glyn Llewelyn, joueur Gallois fort sympathique, lecteur d'anglais . André Basauri est international junior. Mais les " événements d'Algérie " ( comme on disait alors ) déciment les rangs et c 'est la descente en deuxième division.
1958 : Bernard Gausserand a pris la Présidence en remplacement du Colonel Gouin. Young, autre lecteur d'anglais a remplacé Glyn Llewelyn. La défaite en 1/4 de finale face au Boucau à Agen laisse un goût amer tant notre équipe , qui avait éliminé Bourgoin et Limoges , fut méconnaissable !
La remontée est ratée de très peu. Albi termine à la 54ème place.
1959 : Le Sporting descend à la 71ème place !
1960 : Et ça continue ! Le Sporting descend à la 81ème place ! !
1961: Les renforts arrivent à tous les étages ( dirigeants et joueurs ) Albi remonte en première division grâce à la victoire à Auch, sur Langon en 1/4 de finale. Avec des hauts et bas le S.C.A. fait une carrière plus qu'honorable en nationale émaillée de quelques beaux exploits.
1962 : Saison de tous les espoirs, avec Momméjat, Lescure, Mercié, Touron, une superbe équipe. Albi termine à la 45ème place, mais aurait pu mieux faire.
1963 : Malgré un exploit réalisé à Charletty face au Puc ( 19 à 0 ), la qualification fut ratée d'un cheveu et le Sporting échoua. En hausse tout de même, il termine à la 36ème place.
1964 : Du mieux, mais plus rageant car la 33ème place acquise, à l'époque , la plus mauvaise place celle du premier non qualifié !
1965 : Le Président Gausserand cède son fauteuil à Emile Puech, mais en fait c'est le docteur De Vedelly qui prend les rênes. Urbain Milheau se charge de l'entrainement. Autre fait important, le Sporting quitte le stade Maurice Rigaud pour rejoindre le Stadium, tout nouveau stade.
1966 : Après Milheau, c'est Nénou Pagès qui dirige l'équipe et la conduit à la qualification. En 1/16ème de finale Tarbes arrête la belle progression d'Albi qui termine à la 35ème place .
1970 : Retour en deuxième division.
1973 : C'est le brillant retour en nationale.
1974 :Pour Jean Féral, dans son livre d'OR, il s'agit d'une année charnière et de fait, le renouveau est éclatant qui conduit le Sporting en 1/16 de finale, un gros morceau à avaler ! Le Stade Toulousain à Carcassonne. Eh bien contre toute attente et devant une foule énorme, Albi l'emporte 12 à 10. Pour la deuxième fois dans leur carrière en 1/8 de finale les " jaune et noir " s'inclineront devant Brive à Montauban. Mais le Sporting est le 11°ème club français et va jouer dans la cour des grands en groupe A du championnat de France ! Un sommet !
1975 : Albi joue dans la cour des grands du championat de France. Une année très difficile, qui se terminera par une descente !
1977 : Bonne saison, puisque le Sporting se qualifie en 1/16ème de finale. Rencontres " aller " et " retour " contre " l'ogre " Biterrois . Match " aller " à Castres, grosse défaite du Sporting par 66 à 06. Au match " retour ", à Mazamet, la défaite est plus " douce ", 43 à 09 !

1978 : Malgré les renforts de Serrano ( Narbonne ), Azon ( Toulouse ), Assié ( graulhet ), le SCA redescend en Groupe B.

1979 : Confronté en Groupe B aux Castenaudary, Saint Médard, Carmaux, Bergerac, Arras, Limoges, Mérignac, le Sporting se maintient et obtient une distinction : le Challenge Pernod.
1980 : L'équipe est solide : La première ligne Maraval - Albet - Stachorko - est impressionnante . Anglès, Julian, Blach, Estampe, Fernandez, Bourkel, Lescure, Vaur ... composent des joueurs de talent. En seizième victoire sur Vienne, huitième succès face à Cahors . En quart de finale autre triomphe sur Mont de Marsan . En demi-finale à Avignon, Chambéry stoppe la course au titre .

1981 : En groupe A de Nationale, le championnat repart avec son lot d'émotions. Le SCA crée de belles surprises: nul au Stadium de la ville rose face au prestigieux Stade Toulousain et victoire à Narbonne. Pour les prouesses réalisées, le Sporting s'auréole du meilleur club du mois de mai ! Qualifiés en 1/16 ème de finale devant 5000 spectateurs les " Jaune et Noir " succombent avec honneur face aux " Bleu et Blanc " agenais à Montauban .

1983 : L'ailier international Stadiste Dominique Harize complète la ligne d'attaque Albigeoise. Bernard Vaur est remercié en cours de saison. 7ème d'une poule de 10, le SCA échappe à la relégation
1984 : L'entraineur Rolland Bacca démissionne, le duo Anglès - Joly est nommé. Le Sporting termine 6ème de poule et se maintient dans l'élite.
1985 : Claude Fabre assure la Présidence. Les entrainements sont confiés au duo Anglès - Vaur, ce dernier revenu un cours instant de l'arbitrage. C'est le temps des chauds derby face à Graulhet, Castres et des mauvais résultats. Afin d'enrayer la spirale des défaites, l'entrainement est confié à Jo Della-Riva. En vain, classé dernier, le SCA rétrograde en groupe B.
1986 : Jean Douat prend la Présidence, Bernard et Michel Soulet les entrainements. Gasiorowski, Gonzalez, Balssa, Rakas et Prim forment l'ossature d'un pack puissant et structuré. Albi accède directement au 8ème aller et retour face à Saint Claude. L'obstacle jurassien vaincu, en 1/4 de finale à Mazamet l'emportent sur Thuir ( 6 à 3 ). Les Albigeois retrouve la Nationale A. En 1/2 à finale à Mérignac, face à Angoulème ils perdent 6 à 15. Et les Charentais volent vers le titre .
1987 : Sous la présidence de Jacques Valax les cardiaques albigeois sont mis à rude épreuve. Après un long suspense le dernier match du championnat joué à domicile face à des hyérois entreprenants ( 18 - 18 ), assure in extrémis le maintient du SCA en championnat élite .

1988 : Un pré-championnat est composé de 16 poules de 5 clubs. Albi manque le coche du Groupe A et se retrouve en Groupe B dès le mois de novembre.

1989 :Sous la présidence de JC Moulinier, le SCA entrainé par Rolland Bacca et Bernard Vaur, dont c'est le retour. Le Sporting se qualifie pour les matchs de barrage, disputés en terrain neutre. Le stade de Nimes sera l'Austerlitz tarnais...
1990 : Cette saison sera un long chemin de croix, Villefranche par son succès sur Chambéry condamne le club savoyard et sauve les " jaune et Noir " ! Albi, par miracle face au leader Châteaurenard se maintient en Nationale . L 'équipe se classe 68ème sur 80 clubs .

1991 : Un nouveau président est élu : Louis Barret . Le groupe albigeois est convié aux rudiments de la poule de brassage. Henri Beituing et Christophe Roussel assurent l'entrainement. Un revers à domicile à mi-septembre ôte aux Albigeois tout espoir de retrouver l'élite en groupe A. En poule de 8 du Groupe B, le SCA sauve sa peau lors de l'ultime match en battant Tyrosse.

1992 : Henri Beituing et Christophe Roussel sont reconduits. Classé deuxième de poule, le SCA affronte en match de barrage qualificatif Romans à Nimes. Pour un petit point ( 21 à 20 ) le SCA triomphe, et rencontre Nice conduit par l'international Tordo. Trop forts les Azuréens l'emportent. Le SCA : Groupe B , doit maintenant affronter en 16ème, Valence, sur le terrain d'Istres. Les dromois, plus toniques, enlèvent la décision, mais le SCA a su se maintenir.
1993 : Pathétique saison, Voiron sanctionne irrémédiablement l'avenir du Sporting, défait 15 à 31 et condamné au Groupe B2.
1994 : Le nouveau SCA est entrainé par le duo Serge Gauthier et Jacques Coulon. L'ex-Stadiste Thierry Maset rejoint Albi. Jo Mir et Louis Barret sont élus Co-Présidents. Quelques revers empèchent le club d'accéder au niveau supérieur.
1995 : Malet, Groisbois, Noui, signent au club ainsi que Lorenzin de retour au club. La Co-présidence Jo Mir et Louis Barret assure la continuité. Jacques Coulon est toujours entraineur. Les résultats ne sont pas au rendez-vous. Un nouveau coach est désigné : Thierry Maset. Malgré ce changement, la tendance n'est pas inversée. Battu 18 à 32 à Céret, le SCA classé 5ème de poule ne dispute pas les 16ème et doit une nouvelle fois " ferrailler " afin d'éviter la relégation en 2ème division. Réalisant le doublé face au Boucau et l'ASPTT Paris, Albi se sauve.
1996 : Le Sporting débute la saison avec de nouvelles ambitions : Grosse désillusion. Perdant des points précieux à domicile, le SCA est exclu des phases finales. Un projet de fusion Albi - Graulhet occasionne une prise de conscience chez les " Jaune et Noir ". Au moment du vote le 14 mars, ces derniers ont eu peur de disparaitre de la carte du rugby ! Une autre équipe Albigeoise se distingue : celle des dirigeants qui accueille le 84 ème congrés de la FFR.
1997 : Le renouveau Albigeois ! Les anciens entrent au Comité. Avec l'apport de nouveaux membres, le Sporting entame une nouvelle ére, plus conviviale. Un bon départ à l'extérieur ( Balma, Cahors ) et le SCA est invité à disputer un 1/16ème à Saint Claude. Les entraineurs Bernard Vaur et Daniel Blach revoient certainement le drop des 50m venu de nulle part ruinant l'espoir de poursuivre l'aventure.
1998 : Hélas, cette saison sera calamiteuse. Le classement du SCA ( 9ème sur 12 ) impose un match de barrage contre Saint-Jean en Royans, club de deuxième division, sur le terrain de Lodève. Albi se retrouve en Fédérale 1.
1999 : Cette année est encore chaotique. Les nouveaux entraineurs Henri Bétuing et Philippe Rieuneau décident de se retirer. Eric Béchu venant de Saint Girons, repéré par JC Moulinier, l'ancien 3ème ligne Columérin, prend les destinées du groupe Sénior. Les débuts ne sont pas toujours faciles. Le doute s'installe, mais grâce à la stabilité, le travail en profondeur, le SCA fait front autour de son entraineur, véritable meneur d'homme, fédérateur des énergies.

2000 : Le Sporting est bien structuré et impose sa marque au sein de l'élite amateur . Eric Béchu confie le capitanat au talonneur François Moulinier , qui avec les solides piliers JM Malet et Sébastien Salas, forment une première ligne redoutable. La colonne vertébrale, Moulinier (2), Alibert (8), Lucquiaud (9), Giry (10), et Andrieu (15) fait des prouesses à ce niveau. Une improbable qualification arrachée à Limoges. De la 5ème place qualificative s'ouvre une voie royale jusqu'à la finale. Ils tombent dans l'ordre : Macon, Peyrehorade, Oyonnax et Bourg en Bresse . Marmande : un stade Bleu et blanc aux couleurs d'Oloron et amère défaite ...mais vice-champion de France de Fédérale 1 accède en Elite Amateur...

2001: Moulinier arrête sa carrière sportive. Il est remplacé au talonnage par Patrice Sablé, puis par Jérôme Bégué. Sous le capitanat de Lucquiaud, cette équipe " papounée " par JC Bacca et renforcée par : Harriet, Durand, Krzesinski, Ayela, Pagès ..., restera au firmament du rubgy amateur. 10 rencontres consécutives gagnées par le Sporting ! Cette impressionnante série s'achève à Angoulème , contre Tours. Deuxième déception, Tours s'empare du titre.
Malgré un titre de
vice-champion de France d'Elite Amateur, le Sporting se retrouve en Fédérale 1
2002 : En raison du réglement, la Promotion Nationale disparait, Albi vice-champion de France de Fédérale 1. L'aventure continue. A Gaillac le 9 juin, le Sporting écrit une belle page de son histoire. Après avoir sorti : Saint Paul les Dax et Limoges, Albi élimine Blagnac et gagne son accession à la PRO D2. Le SCA se qualifie pour sa troisième finale consécutive à Nimes contre Lyon. Une défaite aussi injuste que celle contre Marmande plombe l'ambiance.
2003 : Une première année très difficille, car le recrutement est tardif et les finances modestes , heureuseument compensé par un bel esprit de corps. L'objectif du maintien est atteint, le Sporting termine 14/16 !
2004 : Le 30 avril, le SCA remporte son premier succès à l'extérieur, à Colombe. Face à ses anciens co-équipiers du Racing, François Plisson réussit le " coup du chapeau " ( 38 à 21 ) . Le Sporting termine 11ème.
2005 : Cette deuxième année fut d'un bien meilleur niveau. Longtemps en course pour les demi-finales, les hommes d'Eric Béchu sont crucifiés à Aurillac par une défaite injuste , provoquée par les mélées simulées ! On manque la qualification de peu, et on termine 5ème !
2006 :Albi commence très fort en allant battre la prestigieuse équipe de Béziers par 28 à 25, puis la semaine suivante en s'imposant à Oyonnax par 29 à 22. Le Sporting use de son arme favorite : le ballon porté , et s'installe sur le fauteuil de leader ! Le Sporting termine 2ème de la Pro D2, derrière Montauban. En demi-finale, Béziers est à nouveau éliminé. En finale à Ernest Vallon, Albi élimine Dax par 12 à 09. Tous les points sont marqués par l'enfant du pays : Fred Manca !
Albi vice-champion de France
de PROD2, accède au TOP 14 !!!
2007 : Le SCA fait mentir tous les prononstiqueurs qui envovaient Albi aux enfers !
Cette première année d'apprentissage en TOP 14 se déroule très bien puisque le Sporting reste maître chez lui devant : Bayonne, Bourgoin, Montauban, Perpignan, Montpellier,Castres, Brive. En résistant contre le Stade Toulousain ( 13 à 13 ). Remporte deux victoires chez ses voisins de Castres et de Montauban ! La touche finale contre Narbonne, victoire avec bonus , illustre les vertus hormonales Albigeoises !
Le Sporting se maintient en terminant 9ème sur 14 !
2008 : Un recrutement judicieux augure d' une saison plus ambitieuse. Mais des problèmes surgissent au niveau de la DNACG, qui limite le nombre de licences en début de championnat, malgré cela, le Sporting débute par un match nul prometteur à Biarritz ! Ces problèmes semblent s'atténuer et l'on peut compter sur notre effectif. Une crise surgit dans la SASP, Louis Barret démissionne, remplacé un mois plus tard par JLMartinez qui démissionne à son tour ! Le Sporting se retrouve pour la 2ème fois dans la même saison sans président ! Un ami de Bernard Sabrié, Bernard Archilla accepte de relever le défi et s'entoure de nouveaux partenaires. Les comptes sont apurés et une nouvelle gestion plus rigoureuse s'instaure. En mi-saison, des rumeurs de plus en plus persistantes font apparaitre un doute sur la gestion du club. La fin de saison est " polluée " par ces rumeurs insistantes ... ( il faut sauver un club de la relégation sportive ! ) Le Sporting termine 12 sur 14, avec 14 pts de plus que Dax. Ces rumeurs sont confirmées par la DNACG, et malgré tous les efforts, ( Manif Coeur Jaune ), la bonne foi de la nouvelle équipe dirigeante, nous sommes relégués en Pro D2 !
2009 : Cette relégation, est vécue comme une injustice, un affront. 17 joueurs " premiers " sont partis vers d'autres clubs du Top 14 ou de la Pro D2. Avec les joueurs restant et un recrutement ciblé (avec beaucoup d'Espoirs ), Eric Béchu reforme une équipe nouvelle .
Un travail de titan, il faut intégrer les jeunes, reformer un groupe et leur donner un moral de combattant !
Avec un leitmotiv : On nous a volé le Top 14, on va le reconquérir !
Albi renoue avec les victoires à l'extérieur, s'incline une seule fois contre la légion étrangère du Métro-Racing. Au dernier match du championnat, Albi est 4ème, derrière le Métro-Racing assuré de la remontée directe, Agen assuré de jouer la 1/2 finale à domicile et La Rochelle 3ème, avec 1 pt de plus qu'Albi.
- La Rochelle joue à domicile, contre Tarbes .... gagne mais sans pt de bonus offensif !
- Albi reçoit Béziers qui joue son va-tout, mais Albi gagne avec un pt de bonus offensif, et se retrouve à égalité de pt avec La Rochelle. Au goal avérage particulier Albi passe devant, et est 3ème, et va donc jouer sa 1/2 finale contre La Rochelle , mais à Albi !
- en 1/2 finale, à la dernière minute des prolongations ( 15 à 15 ), La Rochelle a le bénéfice d'une pénalité , la manque, Albi est qualifié au nombre de pénalités 5 à 4 !
- en finale, même scénario contre Oyonnax, en fin de match ( 14 à 12 pour Albi ), une pénalité est sifflée contre Albi, la balle passe sous la barre : Albi retrouve le TOP 14 !
Le mot de la fin à Eric Béchu " C'est un vrai bonheur ... il ne peut plus rien nous arriver " !
C'est la première fois, qu'un club du Top 14, redescendu en Prod 2, remonte l'an suivant en Top 14 !

2010 :Derniers regards sur une " saison perdue ", retour en Pro D2 !
Il s'agit bien de regards et non de l'instruction de je ne sais quel procès. Cette saison de cauchemar succédant à l'euphorie d'une remontée quasi miraculeuse a été marquée par une foule d' éléments contraires.
Le début de saison calamiteux, marqué par l' indisponibilité de nombreux joueurs et plombé par les deux défaites intiales subies au Stadium ( Métro-Racing et Toulon ) a entrainé tout le monde dans la spirale infernale de la défaite.
On a pourtant traité ( presque ) d'égal à égal avec les meilleurs et battu certains d'entre eux . Mais la force des avants Albigeois, clé de tant de succès, s'étiola jusqu' à l'encaissement d' essais de pénalité consécutifs à des mêlées enfoncées ! Et quand " devant " ça va mal ...
Le ver se mit dans le fruit, entrainant le divorce de certains joueurs avec Eric Béchu qui méritait une autre sortie. Alors, fatalité ? Usure des uns et des autres ? Chacun peut avoir son interprétation.
Aux responsables actuels de tirer les leçons et de repartir du bon pied !

Un coin de ciel bleu dans cette grisaille, les Cadets Alamercery Champions du Grand-Sud

2011 : Une période de transition !
Henry Brocan, entraineur emblématique du rugby, succède à Eric Béchu. Il amène avec lui deux joueurs en devenir Romain Sola ( 1/2 d'ouverture ) et Sofiane Guitoune ( centre ou arrière ).
Un préparateur physique ( Philippe Couture ) va occuper un poste à plein temps, l'entrainement recommence assez tôt, et les résultats ne se font pas attendre.
Bonne prestation au challenge Vaquerin, mais surtout un excellent début de saison, puisqu ' Albi reste en tête du championnat Pro D2 jusqu'à la trève !
Le budget étant revu à la baisse, la négociation des nouveaux contrats laisse quelques traces dans les têtes, le club connait un " passage à vide ". Le LOU en profite pour refaire son retard et passe devant au classement.
L'équipe redresse la tête et réussit à jouer une demi-finale gagnante à domicile contre Mont de Marsan . La finale contre Bordeaux à Agen maintiendra Albi en Pro D2.
Le Président Bernard Archilla donne sa démision, un ancien joueur du Sporting Jean-Jacques Castanet devient Président.
Vingt joueurs quittent le club pour différentes raisons, la nouvelle équipe sera très jeune, mais pleine d'ambition !
L'époque Eric Béchu est bien terminée, celle d' Henry Broncan commence.
 
2012 : Satisfaction d'ensemble.
Un nouveau président, ancien joueur du Sporting, Jean-Jacques Castanet prend les rènes du club. Il arrive avec Hugues Henry comme directeur général. La tâche primordiale va consister à assainir les finances du club. La première conséquence sera un effectif réduit au minimun : 22 licences Pros seulement ! Mais heureusement compensé par un apport de jeunes joueurs : Espoirs et Juniors !
La saison, au final, a été des plus correctes : la 7ème place de l'équipe " Pro " partie de loin mais parvenue à se maintenir au milieu du tableau est satisfaisante. Cette équipe a dans l'ensemble satisfait et fidélisé un public toujours aussi généreux au soutien.
Les Espoirs ont conquis une belle deuxième place même si la finale disputée à La Voulte contre Oyonnax ne fut pas le couronnement attendu.
Les " Reichel ", même non qualifiés ont accompli un parcours honorable mais ce sont les " Crabos " qui ont obtenu les meilleurs résultats ( 1/4 de finale perdu d'un point contre Pau ) .
Pour les " Cadets ", les sentiments d' Henry Broncan sont partagés : bien, pour les " deuxièmes années ", plus inquiétant pour les plus jeunes. Faut-il craindre un " trou " à ce niveau ? L'avenir le dira.
Du Centre de Formation qui a vécu une douloureuse rétrogradation, Henry Broncan retient beaucoup de points positifs comme le " sauvetage " au sens social du terme, de quelques éléments que le rugby a sûrement sortis de l'ornière. Nous saurons en janvier prochain si les efforts entrepris sont payants.
L' école de rugby n'échappe pas à l'attention du " patron ". Il en a recueilli de bons échos même s'il admet qu'on peut resserrer la politique de détection tantôt trop large et tantôt trop étroite quand il s'agit de concentrer la recherche sur la qualité athlétique.
 
2013 : Beaucoup de satisfactions ... et beaucoup de frustations .
Et d' abord la déception quant à la place finale du classement 11/16 .Notre jeune équipe méritait infiniment mieux et ce mieux le Sporting au cours de deux matchs à La Rochelle d'abord avec 5 minutes supplémentaires " assassines " , à Aurillac ensuite où, ingénument ( !!!! ) l' arbitre avoua qu' il donnait le nul ( ultime pénalité ) à Aurillac, alors qu'il pensait qu' Albi avait 4 pts d' avance . On croit rêver ! Ajoutons à ce tableau ( noir ) les matchs perdus à la dernière minute au Stadium ( pêchés de jeunesse ) et l' on mesure que le Sporting eut été à sa place aux portes de la qualification.
Mais foin de regrets, après les pertes, les profits. Mieux que moi, Henry Broncan tout au long de la saison a mis en avant les " perfs " de ses jeunes joueurs. A juste titre bien sûr. De plus, et c'est la satisfaction de la saison, le comportement des équipes de jeunes : d'abord des Espoirs Champions de France ( historique pour le Club ) et les Juniors " Reichel " et " Crabos " brillamment qualifiés pour les phases finales, et les Cadets " Alamercery " Champions de Midi-Pyrénées à VII.
Alors la balance s'avère positive et l'avenir peut-être pas radieux mais au moins souriant. Nous n' allons pas aujourd' hui tirer des plans sur la comète mais le travail et la maturité devraient l' an prochain payer.
Il nous reste à saluer les joueurs qui nous quittent. Deux , Geoffrey Palis et Clément Maynadier faisaient partie des " meubles ", ils joueront désormais à Castres et Bordeaux. Vénione Vorétamaya goûtera lui aussi au Top 14 avec Brive *. Laurent Balluc-Rittener qui nous a tant donné reviendra au Stadium avec Colomiers. Nicolas Prime et Anthony Poujol nous quittent eux aussi. A tous et très sincèrement un grand merci et bien sûr " bon vent " !
  2014 : Année difficile ...
C' est vrai quelle a été difficile à vivre, cette dernière saison de l' ère H Broncan. Plombée qu' elle fut par quatre défaites initiales.
Après cette entrée en matière, ce fut souvent la galère; faute d' expérience, sans doute, notre jeune équipe nous a fait vivre le très bon et parfois le pire. Nous eûmes parfois du mal à comprendre qu' on puisse mettre Lyon ( à Lyon ) sur les boulets et concéder quelques défaites au Stadium.
Au total, les nerfs des supporters Albigeois furent soumis à rude épreuve, y compris lors des succès arrachés aux forceps.
Le match nul réalisé à Colomiers réveilla l' espoir d' une sortie honorable. Honorable, certes, mais peu en rapport avec les ambitions imprudemment affichées en début de saison, il vrai que l' équipe a été lourdement handicapée par les graves blessures de 3 joueurs cadres. Albi, c' est l' essentiel, c' est maintenu et dans l' adversité, joueurs, staff et public n' ont rien lâché. C' est cela qu' il nous faut garder en mémoire en oubliant les " sueurs " vécues, dont certaines auraient pu être économisées.
Merci donc pour ce maintien qui nous permet de partir avec de nouveaux rêves à l' orée de cette saison ... qui ne sera pas plus facile à négocier que la précédente.
Et puis dans l' armoire aux souvenirs on gardera précieusement l' exceptionnelle saison de l' équipe Reichel invaincue jusqu' à la finale et sûrement injustement privée d' un titre qui paraissait acquis. Autre raison d' espérer, enfin, le Centre de Formation du SCA qui monte sur le podium de la Pro D2 ( 3ème ) . Lui aussi nous prépare des " lendemains qui chantent !"
 

2015 : Une réussite inattendue !
Henri Broncan parti, un nouveau manager général arrive : Ugo Mola ! Qui vient avec un nouvel entraineur des lignes arrières Benjamin Bagate, Rémy Ladaude s' occupera de la défense.
A l' heure où l' on parle déjà d' un avenir proche, il est encore temps de jeter un oeil dans le rétro.
S' impose bien sûr la présence du Sporting en demi-finale, là où peu de monde l' attendait. Cette réussite est due sans doute à une entente parfaite qui s' est manifestée très tôt entre les joueurs et le staff dirigé par Ugo Mola. On eu la preuve qu' il se passait quelque chose dès le premier déplacement à Bourgoin ( ouverture du championnat ). Ceux qui firent le déplacement et assistèrent à ce premier et éclatant succés sont revenus étonnés et ravis. Ce match restera d' ailleurs une quasi référence toute la saison.
A l' aise à l' export ...
Cette ouverture en fanfare a surement marqué les coeurs, certes, mais surtout les esprits.Elle a, en tout cas, été le prélude à une série de succés fantastiques acquis à l' extérieur.
Lors de la phase " aller " seuls Montauban, Pau et Mont de Marsan ( bête noire de la saison ) l' emportèrent chez eux.
Ce fut un peu moins brillant au retour, encore que les deux succés arrachés à Dax et Perpignan s' avérèrent décisifs pour la qualification.
... un peu moins au Stadium
Pourquoi le palmarès est-il moins brillant au Stadium ? Mystère. En tout cas nous avons vécus des défaites rageantes et des succés acquis dans la douleur. Presque toujours un goût d' inachevé. En fait, ces moments difficiles à la " maison " ont quelque peu brouillé l' image de leur &quipe aux supporters locaux, qui, malgrè leur soutien inconditionnel, ont attendu en vain LE MATCH.
Il fallait bien l' écrire, même si ça n' entache pas le résultat final qui est l' accession au carré final derrière Pau, le champion qui a été battu, lui, à Albi.
Le budget étant très " serré ", le Centre de Formation devra réduire sa voilure. Ce qui explique, en partie, les résultats un peu décevants de la saison ( 8ème / 16 ).
De même les juniors, un peu jeunes pour cette nouvelle configuration de leur championnat, eurent du mal à bien commencer, mais ils se reprirent dans la deuxième partie, pour terminer honorablement leur saison.

 
2016 : Une année plus noire que jaune !
Ugo Mola nous quitte pour le prestigieux Stade Toulousain, Mauricio Reggiardo du CO le remplace dans la foulée. Une nouvelle ère débute. Le rendement de l' équipe est élevé. Dans la première partie du championnat le Sporting termine dans les qualifiables .
Mais dans la deuxième partie, des événements ont perturbé l' ensemble du club. Et il est apparu qu' il était plus facile de gagner à l' extérieur qu' à domicile !
Le " mal " des années précédentes est toujours là !
Le Sporting termine 10ème et ne jouera pas les phases qualificatives ...
Nos " Espoirs - Reichel " , en poule 2, terminent le championnat à la plus mauvaise place la 5ème et seront, eux aussi, non qualifiés
Une année à oublier au plus vite ...
Mauricio Reggiardo, Benjamin Bagate et Rémy Ladauge en partance pour d' autres clubs, un nouveau duo d' entraîneurs arrive et un effectif renouvelé à 50% !
 
2017 : Encore plus NOIR !
Deux nouveaux entraîneurs, Serge Milhas, Philippe Bérot avec Christophe Bacca .
De nouveaux joueurs, mais le mal du Sporting est bien plus profond ... toujours de l' animosité entre les différentes strates du club.
Les 3 entités du club ont du mal à travailler ensemble ...
De l' incompréhension entre joueurs- entraîneurs entraîne de mauvais résultats à domicile ... alors qu' à l' extérieur les résultas sont assez bons !
Les entraîneurs sont mis de " coté " et 4 nouveaux entraîneurs assurent un intérim : Vincent Clément, Julien Guiard , Kévin Boulogne et Florent Wieczoreck.
Vincent Clément, avec son aura , nait naitre des belles espérences. Tout le monde commence à reprendre espoir, les victoires sont de retour. La zone de relégation s' éloigne, mais à nouveau, d' autres problèmes surgissent, Vincent Clément, l' homme du renouveau est écarté , le spectre de la descente apparaît de nouveau !
Et l' inimaginable s' est produit : la relégation en Fédérale 1 - Poule Élite !!!
 
2018 : Déception !
JJ Castanet avait fait signer Arnaud Méla comme manager Général ! Tout le monde se pose la question : Viendra -t-il à Albi , après la rétrogradation ?
Heureusement, il honorera sa signature et viendra avec Jérôme Wanin, un autre ancien Albigeois pour s' occuper des lignes arrières avec Kévin Boulogne.
De nombreux départs sont compensés par des arrivées , principalement des connaissances d' Arnaud Méla . Le projet immédiat du club est simple " Remonter là où on aurait dû rester ! "
En voulant respecter les consignes de la Fédé, la reprise des entraînements se fera un peu tard ... les autres clubs , sans complexe, ont repris le leur ...
La conséquence est que le début de saison débute mal, on subit de courtes défaites à domicile, mais qui vont nous " plomber " toute la saison, en particulier , au moment du classement final !
La fin de saison n' est pas aussi bonne que prévu, une défaite, à Strasbourg n' arrange pas nos affaires ...
Les phases finales en particulier contre Rouen sont une grande déception ... pas de montée !!!
La Fédé renonce à la Fédérale 1 Élite, on subit une autre rétrogradation en Fédérale 1 ...
Le parcours sera plus long, l'attrait des rencontres sera peu être moins intéressant, moins de monde ... moins de recette ... le budget va s' en ressentir ...
La seule bonne note est le bon parcours des Espoirs qui terminent Vice-Champions de France D3 et accèdent à la poule Espoirs D2.
   
 
2019: Année de frustation ! : En septembre 2018, la « poule élite » ayant vécu l' espace de la seule seule saison 2017/2018, le SCA va figurer dans le groupe 2 d' une Fédérale 1 composée de quatre groupes présentant un mélange de clubs à statut professionnel et de clubs purement amateurs. Ce groupe 2 comprend 12 équipes et les hommes d' Arnaud Méla et Jérémy Wanin auront à affronter entre autres Tarbes, St Jean de Luz ou le voisin de Lavaur. De nombreux déplacements du côté du Pays Basque seront également au programme, avec plus ou moins de bonheur côté résultats au coeur de l' hiver...
22 matchs joués, 18 gagnés (dont 13 avec bonus offensif) : le Sporting a tenu son rang et terminera, comme attendu, premier de poule. Il n' en reste pas moins que les quatre défaites concédées (à Tarbes tout d' abord, mais aussi, moins compréhensibles, à Anglet, Nafarroa et Oloron) ont largement contribué à pénaliser le club en fin de saison. En effet, de leur côté, Roval Drôme (1er au niveau national) et Rouen (2e), ont relégué le SCA à la troisième place nationale. Troisième place synonyme de match retour à l' extérieur lors de demi-finales décisives pour l' accession en Pro D2…Les têtes de séries N° 1 et 2 auront l' avantage de recevoir lors du match retour de ces demi- finales.
Tout d' abord, en quarts de finales, c' est une belle équipe de Dijon qui sera l' adversaire d' Albi (courte défaite à Dijon, 19/15) mais belle victoire au match retour au Stadium (39/21).
On le sait , c' est en demi-finales que les choses vont se corser face aux Normands de Rouen : un match plein et bien maîtrisé à l' aller pour une nette victoire (20/9 et deux essais à zéro) à laquelle il ne manquait que le bonus offensif pour empocher les 5 points qui se seraient avérés décisifs au match retour… Match retour qui restera hélas dans les mémoires comme une arnaque scandaleuse du fait d' un arbitrage très orienté, sur lequel on évitera de revenir sous peine de remuer s' il en était besoin le couteau dans la plaie(12/24)... Malgré ces conditions contraires, sans quelques maladresses inhabituelles au moment de conclure, le SCA aurait tout de même pu ramener le ticket d' accès mérité vers la Pro D2. Sans marquer le moindre essai au cours des deux rencontres, Rouen va se voir offrir le droit de jouer dans la division supérieure tandis que nous serons contraints de repartir à l' assaut de la deuxième division professionnelle, avec les difficultés et les pièges qui ne manqueront pas de se présenter tout au long de la saison. Après cette injustice, le groupe devrait se retrouver plus soudé et motivé que jamais à l' abord des phases finales 2019/2020 !
De son côté, l' équipe « espoirs » de Jean-Luc Hermine, Benoît Sicart et Romain Lalliard (responsable du Centre de Formation), est parvenue, avec 9 victoires et 9 défaites, à se maintenir après sa montée lors de la saison précédente.
A quelques semaines de la reprise, les dirigeants de la SASP Sporting Club Albigeois sont parvenus à maintenir la structure professionnelle, grâce au soutien des partenaires et de la Municipalité d' Albi. 85 % de l' effectif de l' équipe une a ainsi pu être conservé.
De son côté, réunie en Assemblée Générale le 8 juillet dernier, l' Association Sporting Club Albigeois » n' a pas renouvelé sa confiance à Gérard Mariou et s' est dotée d' un nouveau président en la personne de Jérôme Assié. Son projet en quelques mots : « retrouver l'esprit de famille du Sporting »...
Alain Murat.

  2020 - LE SCA RESTERA UNE FOIS DE PLUS AUX PORTES DE LA PRO D2...
Après la désillusion 2019, la feuille de route donnée par le Président Roumégoux à l'aube de la saison 2019/2020 est claire pour le staff et les joueurs du Sporting Club Albigeois : terminer premiers des quatre poules de Fédérale 1 au niveau national à l'issue des phases qualificatives. Objectif : jouer la 1/2 finale retour à domicile et se donner ainsi les meilleures chances d'accéder enfin à cette PRO D2 ayant injustement échappé aux « Jaune et Noir » la saison précédente…

Après 18 rencontres jouées, le SCA va effectivement respecter à la lettre la consigne présidentielle : avec 86 points au compteur, cette première place nationale lui tend les bras, devant Massy et Bourg- en-Bresse. Sur ces 18 matchs, on aura dénombré 17 victoires (14 agrémentées du bonus offensif), dont 8 à l'extérieur. Seule ombre au tableau, une défaite inattendue à St Sulpice sur Lèze (3/9) en novembre 2019… Donnés favoris, les « jaune et noir », dans un jour « sans », passaient inexpliquablement à côté. Au contraire, les Hauts-Garonnais allaient vaillamment remporter le match de l'année sur leur terre… Avec, semble-t-il, une belle « remontée de bretelles » dans le vestiaire visiteurs à l'issue de la rencontre de la part du président Roumégoux ! Défaite sans doute salutaire et prise de conscience sur la nécessité de ne prendre personne à la légère sous peine de cruelles désillusions. Les Albigeois vont tout de même sentir une deuxième fois le vent du boulet lors de la rencontre à Mauléon. En effet, à la 78e minute, les Basques sont devant au score (18/9)… La cause semble perdue. Mais, avec 2 essais successifs de Sicart (78e) et Nabaro (82e) transformés par Jérémy Russell, le SCA l'emporte miraculeusement sur le fil par 23 points à 18 !

Las, pour raison de pandémie, la saison s'arrêtera au 15 mars alors qu'il restait 4 rencontres de poule à jouer (réceptions de Fleurance et Tarbes, déplacements à Blagnac et Lannemezan). Saison terminée et phases finales annulées !...

C'est là que les divergences opposant la Fédération et la Ligue Nationale de Rugby vont s'étaler au grand jour, au détriment d'un Sporting Club Albigeois (premier national) faisant une fois de plus les frais de l'opération (avec Massy, 2e national). Par la voix de son Président Bernard Laporte, la FFR proclame pour cette saison : « pas de descente, mais des montées » souhaitant faire passer la PRO D2 de 16 à 18 clubs. Pour le président de la Fédération, ce sont les deux clubs de Fédérale 1 arrivés premier et deuxième à l'issue des phases de poule (Albi et Massy) qui ont gagné le droit de jouer en PRO D2. De son côté, Bourg-en-Bresse crie à l'injustice : d'après le club de l'Ain, tout juste rétrogradé de PROD2 la saison précédente, la poule dans laquelle ils évoluaient était beaucoup plus relevée que celles d'Albi et Massy, d'où leur classement de 3e national (soyons honnêtes, à leur place, nous aurions probablement développé la même argumentation)...

Consultés, les clubs de PROD2, par la voix de leur président respectif, refusent à l'unanimité…Le bras de fer entre les deux instances n'aura pas lieu. Après avoir pieusement déclaré « j'aurais aimé davantage de solidarité », Bernard Laporte constate son impuissance par rapport à une ligue de plus en plus « fermée ». Il sortira alors de son chapeau une poule dite « Nationale » réunissant 14 clubs de Fédérale 1 qui vont donc s'affronter au cours de la saison 2020/2021. A l'issue de phases finales réunissant les six premiers de cette poule « nationale », les deux finalistes accèderont enfin à l'échelon supérieur…

C'est donc sur ces bases qu' un SCA de nouveau « interdit » de PRO D2 va repartir à l' assaut, avec des confrontations particulièrement relevées (on citera Massy, Bourg-en-Bresse, Narbonne, etc...) : un programme alléchant mais plutôt compliqué dans l'antre du Stadium Municipal. Des déplacements plus que périlleux...Gageons toutefois que l'ossature de l'équipe, conservée à 80 %, ainsi que l' apport de recrues bien ciblées, pourraient enfin permettre de relever ce nouveau défi.

Alain MURAT.

P.S : Nos remerciements à Loïc Colombié (Radio Albigès) pour tous ses reportages et interviews tout au long du confinement : un véritable feuilleton avec un épisode quasi quotidien sur la vie du SCA et de la Fédérale 1, sans oublier les turpitudes du rugby professionnel, un monde proche de Dallas et de « son univers impitoyable »...

  2021 : DIVISION NATIONALE  : LA DERNIERE MARCHE ETAIT TROP HAUTE POUR LE SCA...
Après une saison 2019/2020 interrompue en mars pour cause de Covid, l’équipe d’Arnaud Méla et de son adjoint Jérémy Wanin repart à l’assaut en Division Nationale pour tenter une fois de plus de décrocher l’ accession en ProD2, objectif ambitieux qui échappe au Sporting depuis plusieurs saisons...

A la reprise de septembre 2020, Albi devra affronter des clubs de renom, comme entre autres Bourg-en-Bresse, Bourgoin, Nice, Dijon, Massy, ou encore Narbonne (mais aussi Tarbes, Dax, Dijon, etc...)

Le début est prometteur, avec un match nul à Nice (13/13) ou une victoire à Cognac (34/30). Toutefois, un revers inattendu à Suresnes (16/18) met un semblant de doute dans les têtes des supporters, face à une formation annoncée comme devant plutôt se situer dans le bas de tableau de la division « Nationale »… 

De plus, avec cinq rencontres « neutralisées » au cours de la phase aller pour cause de pandémie (Narbonne, Dijon, Chambéry à l’extérieur, Tarbes et Massy à domicile), on pouvait craindre encore une saison tronquée et achevée prématurément en raison du Covid. Fort heureusement, il n’en sera rien et la phase retour pourra arriver à son terme sans interruption.

Lors de cette deuxième partie du championnat, deux victoires à l’extérieur sont à mettre à l’actif de nos joueurs (à Dax, 21/20 et à Aubenas, 30/26). Mais, en février 2020, coup de froid au Stadium avec une défaite inattendue (22/34) face à Cognac St Jean d’Angély… Les supporters, déçus par le supposé « manque d’envie » ou de « condition physique » des joueurs sur le terrain, commencent alors à douter de leur équipe préférée. Une impression hélas confirmée quelques mois plus tard lors d’une victoire que l’on pourrait qualifier de « poussive » à domicile face à la modeste formation de Suresnes (12/9). Des points perdus en route qui voyaient s’éloigner la perspective d’une première ou deuxième place de poule, synonymes de demi-finales à domicile.

De fait, le SCA terminait troisième, derrière Nice et Bourg-en-Bresse, avec Narbonne, dernier qualifié, à la quatrième place. Les Audois allaient donc se déplacer à Nice pour le match de la montée, tandis que nos jaune et noir devaient se rendre à Bourg pour tenter de décrocher enfin cette accession en ProD2 (trop?) convoitée depuis plusieurs saisons…

Après une première mi-temps encourageante (les Albigeois menaient 9/6 à la pause), la deuxième période allait voir l’effondrement des Tarnais. Le score final de 36 points à 16 ne souffrait d’aucune contestation, les joueurs de l’Ain gagnant « à la régulière », face à des jaune et noir impuissants qui ne pouvaient que constater les dégâts, avec quatre essais encaissés en une seule mi-temps.

Dans l’autre demi-finale, ce sont de surprenants Narbonnais qui sont, dans les Alpes Maritimes, venus à bout de Niçois logiquement « favoris » suite à leur première place à l’issue de la phase qualificative.

Face à cette nouvelle déception, le tandem d’entraîneurs Arnaud Méla / Jérémy Wanin se voyait dans l’obligation d’interrompre son travail auprès du Sporting. C’est vers Brive, à proximité de son domicile, qu’Arnaud Méla va se tourner afin de poursuivre sa carrière d’entraîneur dans le secteur de la touche. De son côté, Jérémy Wanin sera en charge de la ligne de trois-quarts d’Aurillac, en ProD2.

Parmi les joueurs qui vont également quitter le club, mention spéciale à nos deux demis-de mélée : Kévin Boulogne se dirige vers Graulhet, non sans rester proche de l’école de rugby du Sporting. Merci à lui pour toutes ces belles années passées en jaune et noir… De son côté, Martin Doan, pur produit de la formation du SCA, s’est vu proposer une promotion en top 14 par le club de Montpellier : souhaitons-lui de réussir dans cette nouvelle aventure.

C’est désormais un tandem de deux anciens joueurs du Castres Olympique qui va diriger sur le terrain le club de la Préfecture : Mathieu Bonello (manager général) et Alexandre Albouy (entraîneur adjoint), reconstituent un tandem aux solides racines tarnaises ayant déjà occupé les mêmes fonctions à Lavaur.

Nouveau staff, nouveau groupe de joueurs à découvrir, les supporters, désormais tournés vers la saison 2021/2022, sont désormais impatients de connaître le visage du SCA, version Bonello/Albouy...

Alain Murat.

  2022-23 - UNE EQUIPE « EN CONSTRUCTION » ECHOUE AUX PORTES DE LA PRO D2
Le mot clé du manager Mathieu Bonello pour caractériser son groupe pour la saison 2022/2023 a été pendant une bonne moitié de l’année : « une équipe en construction »...
En effet, pas moins d’une bonne vingtaine de joueurs du groupe 21/22 a quitté le club.Citons entre autres le capitaine Mathieu André, mais aussi Bastien Dedieu, Benoît Sicart, Gaétan Bertrand, Benjamin Caminati, Sean Robinson, Silafai Léa-Ana, Giani Gaillard, Alexandre Alibert, d’autres encore...

Une équipe remodelée quasiment à 50 %, ce qui a entraîné pas mal d’approximations en début de saison, avec par exemple une victoire étriquée lors du match inaugural au Stadium face à Rennes, nouveau promu en division Nationale 1 (10/6).

Au cours de la première partie de la saison, le manager Mathieu Bonello a demandé du temps pour cette
toute nouvelle équipe en construction :

« Il faut être patient avec cette équipe : il faut qu’ils jouent ensemble, qu’ils se comprennent, qu’ils se connaissent... »

Le numéro huit Sandrick Maciotta faisait la même analyse :

« On est en construction. Il y a pas mal de nouveaux. On travaille pour créer une harmonie tous ensemble »...

Au final, lors de la phase de poule, avec 17 victoires sur 26 rencontres (12 à domicile – 5 à l’extérieur), 3 matchs nuls (2 à l’extérieur, 1 à domicile), le SCA terminera troisième derrière Dax et Valence-Romans.

Si l’on mesure la qualité d’une équipe par ses victoires à l’extérieur (5 au total), les matchs gagnés de haute lutte chez le leader Dax (11/6) ou encore à Narbonne (30/18) sont particulièrement significatifs des progrès accomplis en cours de saison. Mais aussi le match nul ramené de Bourg-en-Bresse (32/32) ou encore la courte défaite à Bourgoin (23/24), une équipe dont on connaît la solidité légendaire à Pierre Rajon.
Invaincu au Stadium, malgré la contre-performance lors du match nul concédé à domicile face à Nice (23/23, un partage des points concédé dans les toutes dernières minutes), le SCA termine troisième et se donne le droit de jouer son match de barrage à domicile face à Bourg-En-Bresse (6e de poule).

La saison dernière, avec la cinglante défaite concédée à Massy en 2022 malgré une belle victoire au Stadium lors du match « aller », le SCA a échoué dans son désir de retrouver la PROD2.
Cette année, le Sporting va de nouveau rater la dernière marche lors de ces matchs en « aller-retour » l’opposant au deuxième de poule, Valence-Romans. Les Drômois termineront champions de la saison 2022/2023 après la finale remportée face aux Dacquois. Ils accèderont à la ProD2 avec le Landais.

On ne peut que le constater cette année encore : les deux équipes ayant terminé premier et deuxième à l’issue des matchs de poule vont accéder à la division supérieure. Moralité : mieux vaut éviter de passer par les barrages et terminer premier ou deuxième si l’on veut jouer la montée.

En demi-finale, au cours du match aller face à Valence-Romans et avec une composition d’équipe inédite en première période (et un cinglant vingt points à zéro concédé à la mi-temps), le SCA s’était tiré une balle dans le pied lors de cette rencontre disputée sous la pluie. Le score final sera de vingt point à sept, un handicap quasiment insurmontable au match retour. ..

Le manager mathieu Bonello reconnaîtra lui-même des défaillances en conférence de presse avant le déplacement à Valence: « C’est décevant d’avoir raté le match comme ça... Si on pouvait revenir en arrière, on changerait des choses »...

Le Sporting va donc repartir en Division Nationale 1 au cours de la saison 2023/2024. Peu de départs après cette année de transition et de « construction » : on va stabiliser l’effectif et renforcer l’équipe avec des recrues limitées en nombre mais expérimentées. Toutefois, n’en doutons pas, les règles de montée appliquées désormais vont rendre de plus en plus difficile l’accession à la division au-dessus pour le perdant de la finale... En même temps, on s ‘aperçoit que le niveau monte chaque année en Division Nationale 1, et les budgets des clubs augmentent saison après saison, la dure loi du rugby professionnel !...

Les Espoirs finissent 5ème au championnat de France et 2ème au challenge de France , 1/2 finaliste .

L' EDR du SCA a fini à plus de 140 licenciés (105 l'an passé ) , dont 20 filles.
La 3ème étoile de labellisation de l' école de rugby a été annoncé à l' AG Occitanie, ( seul 8 clubs en Occitanie sur 436 ont ce label)

Alain Murat.

  Saison 2023-2024 : UNE SAISON REGULIERE PLEINE DE PROMESSES ... QUI SE TERMINE EN QUEUE DE POISSON !
Invaincu à domicile tout au long de cette saison 2023/2024, victorieux à quatre reprises à l’extérieur, six bonus offensifs au total (dont trois à l’extérieur), sept bonus défensifs, tous récoltés lors de courtes défaites en déplacement, même si plusieurs de ces sept défaites auraient pu se transformer en victoires... un bilan plutôt positif  lors de la phase dite régulière, pouvant permettre au supporter moyen du SCA d’espérer des phases finales jouées avec des ambitions parmi les « cadors » de la Division Nationale.

Ajoutons à cela le point sans doute le plus intéressant de la saison : une évolution positive dans la qualité du rugby pratiqué : un rugby beaucoup plus ambitieux, davantage porté vers l’offensive, qui nous avait fait titrer dans nos commentaires, peut-être un peu imprudemment, au soir d’une belle victoire, avec la manière, face à Carcassonne (fraîchement descendu de Pro D2)  au Stadium: « Rugby total pour un SCA des grands soirs »...

A tel point que lors des dernières rencontres de poule, le Sporting Club Albigeois était en mesure, à la lutte avec Nice, Narbonne ou encore Carcassonne, de terminer à la première ou deuxième place de la poule, des places synonymes de demi-finale à domicile…

La dernière rencontre de la phase régulière, en déplacement à Nice, allait être décisive dans cette optique…

C’est là que le groupe emmené par Pierre Roussel s’est inexplicablement pris les pieds dans le tapis face à des Azuréens logiquement survoltés  devant leur public. Résultat : défaite 47 points à 15, alors que l’on était en mesure de disputer la première place de la poule, face à des Niçois surpris de rencontrer aussi peu de résistance côté albigeois. Certes, dans ce match au sommet disputé à l’extérieur, on peut comprendre une défaite du club visiteur. Mais les proportions de la correction encaissée sont difficilement compréhensibles à ce moment de la saison. On a regretté ce jour là, du côté des supporters albigeois ayant fait le lointain déplacement, le manque d’investissement ou de motivation des joueurs.

Du coup, le SCA, après les résultats de ses adversaires directs, va terminer quatrième de poule, derrière Nice, futur champion de France, Narbonne (2e), finaliste malheureux qui devra disputer un match pour la montée face à Montauban, quinzième de PROD2, et Carcassonne (3e), battu à Narbonne en match de barrage après prolongations. Finalement, les Narbonnais, aux portes de la ProD2, vont échouer d’un petit point à domicile face à Montauban (19/20). Les Audois devront à nouveau évoluer en division Nationale au cours de la saison 2024/2025.

De son côté, le SCA a dû disputer (à domicile) un match de barrage face au cinquième de poule, Suresnes. Dans leur antre du Stadium, les hommes du manager Mathieu Bonello vont s’incliner dans les arrêts de jeu (18-21) : une défaite synonyme de clap de fin prématurée pour les Jaune et Noir.

Conclusion : toutes les belles promesses engendrées à la suite des résultats évoqués plus haut fracassées lors de ces deux rencontres de fin de saison, faisant figure de fin de cycle au moment d’un bilan final pouvant être résumé en un seul mot : « déception»...

Tout ça pour ça ? On nous avait vanté, probablement à juste titre, les vertus d’un groupe à l’état d’esprit exceptionnel...

Mais on n’avait pas vu venir que, dans les rencontres décisives de fin de saison, le groupe allait exploser en plein vol pour ne laisser que des regrets à tout ce qui l’entoure … Certes, l’objectif initial (« être dans les six ») est une nouvelle fois atteint, mais on aurait espéré un tout autre investissement à l’approche des phases finales.

On ne va pas jeter le bébé avec l’eau du bain, mais force est de reconnaître que le constat est amer et qu’il sera certainement compliqué de redémarrer à l’aube de la prochaine saison sans une sérieuse remise en question après cette déconvenue.

On sait par ailleurs que la direction du club a renouvelé sa confiance avec la signature d’un contrat de trois ans au manager Mathieu Bonello. Il est également prévu de repartir sur des bases différentes, en mettant particulièrement l’accent sur la formation des jeunes joueurs afin de préparer l’avenir. Un projet que l’on ne peut qu’applaudir des deux mains, tout en ayant conscience que c’est un travail de longue haleine : attendons-nous à une inévitable «période de transition » avec un important renouvellement de l’effectif : un nouveau groupe est attendu et une inévitable période d’adaptation pour de nombreux nouveaux joueurs.

Bien entendu, les bénévoles du Comité d’Animation, à l’aube de cette nouvelle saison, seront derrière les Jaune et Noir pour les assurer de leur soutien.

D’autre part, on sait que deux figures emblématiques du SCA ont décidé de mettre fin à leur carrière à l’issue de la présente saison. Des avants spécialistes des tâches obscures à qui il va falloir trouver des successeurs :

Jacques ENGELBRECHT, trente-neuf ans en juin 2024, est arrivé au SCA en 2021 en provenance de Montauban (Pro D2). Un troisième ligne reconverti au poste de numéro 5 tel que l’on apprécie les « Sud Afs » : dur au mal et rugueux sur un terrain de rugby, toujours à la pointe du combat et exemplaire dans les phases obscures du jeu d’avants..

Pierre ROUSSEL, trente cinq ans . Après une formation chez les Espoirs du Castres Olympique, il a effectué une saison au SCA (2006/2007) au poste de troisième ligne. Il a ensuite fait les beaux jours d’Aurillac en ProD2, un groupe dont il a été le capitaine pendant sept saisons. De retour au SCA en 2022, il a naturellement été, pendant ces deux saisons, le capitaine des Jaune et Noir. Une responsabilité assumée avec beaucoup de compétence et une influence capitale sur l’ensemble du groupe qu’il a dirigé.

A ces deux joueurs exemplaires dans l’engagement et le sérieux, qui ont véritablement fait honneur au maillot jaune et noir, le Comité d’Animation adresse ses vifs remerciements pour cet investissement. Avec tous nos vœux de réussite dans leur prochaine reconversion.

Alain MURAT.