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Sporting Club Albigeois

L'histoire
du Sporting
Historique du Club
Si le Sporting nous était conté ...

1962/63, fut marqué par une grande victoire sur le P.U.C. (19-0) à Charletty, et une qualification manquée d'un cheveu. Un match nul devant Montauban, et surtout une défaite in-extremis du P.U.C. en face de Mazamet, ruinèrent les espoirs Albigeois. C'était l'époque de Bernard Cavaillé, Raoul Paoli, Christian Frey, François Vergé, de la révélation André de Lafitole, de la montée de Roger Gorsse, André Couzi, Jean Chaubard, Yves Champagnol. Et l'on montait tout de même à la 36e place. Amélioration encore en 1964 puisque l'on se retrouva 33e, c'est-à-dire à une longueur de la qualification. Michel Planés était là, avec Todeschini, Jean-Pierre Chartrou, Jean-Louis Barthez, Robert Fernandez.

Pour 1964/65, le Président Bernard Gausserand se retire, laissant sa place au regretté Emile Puech dont tout le monde saluait, avec joie, I'avénement. Mais son travail écrasant l'empêcha vite de tenir son rôle, et il fut supplée par le docteur de Vedelly. Urbain Milheau était l'entraîneur d'un « quinze » ayant reçu l'appoint de Max Guiraud, sérieux pilier venu de Castres, du fameux Henri Fléché qui a laissé un grand souvenir en Albigeois, d'André Maurel, de Mazamet, et des jeunes montaient toujours: Gérard Costes qui vient de faire les beaux jours de Tulle et qui est l'un des meilleurs avants de Montferrand, Jean-Claude Richard, Christian Toyes et... Jean-Pierre Gayraud, le capitaine actuel. C'était l'année de l'inauguration du magnifique Parc des Sports Municipal, de sorte que le vieux stade Maurice Rigaud ne devait pratiquement plus revoir les légions « jaune et noir » pour qui il avait été créé. Dommage! diront les anciens.

On rétrogradait légèrement [35e), mais on prenait une éclatante revanche sur le sort en 1965/ 66. L'équipe était prise en main par Nénou Pagés. Il n'y avait aucune rentrée importante, sinon l'appoint de Pierre Astié et de Gilbert Sabatié. Mais I'entraineur sut mettre la machine au point, et l'on arriva en seizième de finale où Tarbes mit en place le panneau « Stop ». La 17e place était acquise. Puis, on connut bien des malheurs: le départ de François Vergé, le retour à Castres de Max Guiraud et un tas d'impondérables détraquèrent la

Le 7 mai 1966 le Sporting avait été invité à Mulhouse pour jouer contre la sélection anglaise du Yorkshire, triomphant d'ailleurs par 22 à 14. Les dirigeants Albigeois sur le banc de touche: MM. Hugues PAGES, Jean FERAL, André CHAUCHARD, accompagnés de l'ancien pilier du S.C.A. Jean TOURON.

mécanique, malgré les rentrées de Jean-Paul Anglés, de Ferrari, de Bernard Calvet. Ce fut la 50e place.

1967/68 fut 1'occasion d'un léger sursaut puisqu'on remonta à la 42e place, peut-être grâce aux rentrées de Michel Magnol, un arrière adroit comme un singe, de Jean Bessière, un ailier qui faisait son travail sans bruit et sans reproche, Robert Koper au drop dominical, de Joseph Alsuguren qui fait encore les beaux jours du Boucau, et aussi grâce aux jeunes Alain Albet, Jacques Peyras. Les « Réserves „ enlevèrent le titre de Champion des Pyrénées, éliminèrent Tarbes et Carcassonne en Championnat de France, mais s'inclinèrent devant Lannemezan en quart de finale.

En 1968/69, le S.C.A. avec l'entraîneur Pierre Lescure fait encore de la corde raide, malgré l'appoint de René Cussac, de Daniel Dumas qui brille toujours à l'aile des trois-quarts de Narbonne, d'Yves Laurens, de Jean-Claude Serieys, le retour de Michel Planés et de Jean-Paul Anglés, la montée de Roland Gorsse, de Daniel Cathala, de Georges Massol. Il y a toujours là les Bernou, Lescure, Basauri, Sabatié, Gayraud, Chartrou, Choury, Ferrari, Couzi, Albet, Gauzère. C'est la 55e place. L'international André Abadie prend le relais, et ce sont les rentrées de Dominique Testard, de Guy Fraysse, d'André Buonomo, I'actuel capitaine du Creusot, de Marc Galan, I'éclosion de Jean-Jacques David. Il semble qu'avec les Magnol, Serieys, Dumas, Laurens, Cussac, André Basauri, Gayraud, Couzi, Anglés, Coucoureux, Albet, Gauzére, Gorsse, Ferrari, Jean-Claude Castel, Alain Richard, on puisse remonter le courant. Hélas, les malheurs se succèdent, jamais le club n'a connu autant de poisse, et c'est la descente en Seconde Division. On n'est arrivé que 69ème. Le docteur de Vedelly et Jean Féral restent au club, mais n'assument plus leurs responsabilités.

C'est M. Henri Raymond qui prend la présidence pour 1970/71
. André Abadie est qualifié maintenant, et il prend le capitanat. Il y a quelques nouveaux: les Carmausins Yves Delpoux et Christian Loupias, les Castrais Georges Cavaillés et Bonnaventure, René Fieu, le retour de Jean-Pierre Chartrou, la montée de Cayre et Pappakostas. Mais on termine à la 77e place, et l'année suivante à la 79e. Les Carmausins Bernard Pagés et Espié étaient arrivés, ainsi que Labarta. On avait eu également le retour de Nénou Pagés, et l'affirmation de Jean Noguéra, de Jacques Valax, de Patrick Cathala, sans compter Michel Soulet et Alain Rivière. Mais on eut une grosse satisfaction, la victoire sur le P.U.C. à Gueret (13-0), et aussi la très belle tenue devant Nice qui aurait tout aussi bien pu être battu à Narbonne. Le coche avait été manqué de très peu.