Les internationaux du Sporting !


René BOUSQUET, seconde ligne

Venu en droite ligne de BEZIERS, en 1926, ce joueur obtint, après quelques tiraillements, le droit de porter les couleurs du Sporting, et ne tarda pas à attirer l'attention des sélectionneurs. Lui aussi, fit partie du « quinze » de France qui, le 26 décembre 1926, joua contre les Maoris sur l'herbe de Colombes, avec ses camarades de club Vaysse et Prévost, et l'ancien « jaune et noir » Gonnet. En 1927, il participa à toutes les rencontres du Tournoi des Cinq Nations, et à un match contre l'Allemagne. L'année suivante, il se laissa séduire par les sirènes de Romans, et perdit une saison. La nostalgie le ramena en Albigeois, et en 1929, on le retrouva contre I'Angleterre et le Pays de Galles. En 1930, il fut encore international, de sorte que le nombre de ses capes s'élève à neuf. Servi par des moyens physiques exceptionnels, René Bousquet se distinguait aussi bien par des trouées impressionnantes qui sont encore dans notre rétine que par ses prises de balles en touche et par son art de conduire un dribbling. On a dit de lui qu'il avait sa place dans un « quinze » d'Europe. Capitaine du Sporting dès 1933, il prolongea son activité de longues saisons, et fit les beaux jours d'ALBI XlII avant la dernière guerre. Il revint à ses premières amours sous le maillot d'Albi-Olympique, et à la dissolution de ce club, il suivit de près la marche du Sporting, étant même à deux doigts de reprendre du service, alors que la quarantaine était bien sonnée.
Marié à Saint-Juèry, il fut terrassé par une ongue et cruelle maladie pour s'éteindre le 19 mai 1964.