François JOLY, demi de mélée
Faut-il présenter François JOLY ? Ne
fait-il pas partie de la famille ? Son père n'a-t-il
pas fait le « grand » Sporting ? « Poussy
» débuta chez nos junlors, managés
à l'époque par le regretté Bigot, et il
avait à peine 18 ans, lorsqu'il fut incorporé
à l'équipe première, avec la lourde
responsabilité de remplacer Pierre DANOS,
défaillant. Le S.C.A. jouait à PAU, contre
Biarritz, en Coupe de France. Disons tout de suite qu'il fit
oublier le titulaire, et que le Sporting gagna son
match.
Dès lors, une brillante carrière s'ouvrait
à lui, et s'il n'a pas été
international junlor ni plus souvent
sélectionné, c'est que les
séiectionneurs ont des raisons que la raison ne
comprend pas.
Toutefois, alors qu'il était au Bataillon de
Joinville, il joua le 20 février 1955 contre
l'Armée Britannique, avec Jacky Bouquet, Jean-Claude
Rouan, Jean Carrère, Domenech, Escommier et Rancoules
en particulier. L'année suivante il joua au P.U.C.,
il fut encore international militaire avec Marquesuzaa et
Crauste.
Revenu dans sa ville natale, François continua
d'être l'un des meilleurs éléments du
Sporting, occupant parfois des postes qui n'étaient
pas le sien, mais qu'il tenait parfaitement, grâce
à sa classe naturelle.
Ayant porté également les couleurs du Stade
Toulousain, de Castres et de Gaillac, il termina là
une carrière bien remplie. Mais il continue à
servir son sport favori, et il est bien à sa place,
à ALBI, au poste de Conseiller Technique
Départemental.
|