Le commentaire de Robert Vedel

Le Sporting à la recherche d'un second souffle !
La trompette du jeune supporter qui m'accompagnait, paré, comme il se doit, de jaune et noir, n'a pas beaucoup sonné dans les tribunes du vieux stade de Colombes. Il est vrai qu'on n'eut pas beaucoup d'occasions de s'enflammer. En première période, on eut surtout l'amère obligation de compter les balles perdues par nos 3/4 ( Eric Béchu en a dénombré 14 ). On relevait déjà que l'envie paraissait le fait des Parisiens très agressifs et organisés en défense. Bon ! les deux buteurs étant muets, on pouvait repartir de zéro après la pause.
En 10 mn le Métro-Racing déchainé concrétisa sa domination par 2 pénalités de son ouveur Pochelu. Ménés 6 à 0, nos Albigeois se décidèrent à prendre le jeu à leur compte. Pagès rentré à la place de Farenc essaya de mettre ses avants dans le sens de la marche. Mais que ce fut laborieux ! Il fallut bien 10 mn jouées sur les buts Parisiens pour aboutir à un essai de pénalité! Avec la transformation d'Accorsi Albi menait 7 à 6. Gady, qui avait écopé d'un carton jaune ( faute technique ) , était revenu, mais 5 mn plus tard, il quittait définitivement le terrain blessé au genoux. Stan Krezinski aussi était rentré. On espérait !
Las, une nouvelle bévue ou faute d'inattention permettait au 3ème ligne Parisien Bordenave de s'en aller seul et sur 60 m à l'essai. Avec la transformation le score final était acquis, une dernière pénal-touche Albigeoise ne donnait rien.
Dans les vestiaires, c'est l'abattement qui prévalait et Eric Béchu dépité envisageait déjà avec appréhension la prochaine sortie à Colomiers. On le comprend, tant parut loin la souveraineté affichée par le pack Albigeois, tant paraissent criardes certaines défaillances individuelles, tant parait inquiétante aussi l'absence de volonté collective !
Allez, on ne va pas cracher dans la soupe, à condition toutefois qu'elle ne transforme en un mauvais brouet .
Nos joueurs nous ont servi une magnifique phase "aller ". On les attend au retour, mais qu'ils pensent bien que nous ne sommes pas les seuls à les attendre !
RV