Page d'accueil |
---|
Matchs " Aller " |
Le commentaire du Progès de Lyon Oyonnax revient sur terre.
Après une entame de championnat euphorique, les Oyonnaxiens ont été brutalement ramenés à la dure réalité d'un championnat de D2 passionnant, par des Albigeois impressionnants
Les Oyonnaxiens ont empoché leur premier point de bonus. Le hic, c'est qu'il s'agit du bonus défensif pour une défaite de sept point ou moins. Maigre consolation. Samedi soir, ils ont bouclé une première série de cinq matches par une défaite. La deuxième en suivant. La première à domicile.
Un coup d'arrêt après un départ de championnat en trombe conclu par trois victoires lors des trois premiers matches et de belles promesses dans le jeu. Pourtant, ce second revers en quinze jours n'a rien de commun avec celui ramené de La Rochelle. Face aux Maritimes, les Oyonnaxiens avaient manqué d'à peu près tout: envie, agressivité, concentration. Face à Albi, ils ont plus simplement subi la loi de plus fort qu'eux.
Les Albigeois ont réalisé une impressionnante démonstration de force. Privés d'une ligne de trois-quart sur le flanc et de leur buteur métronome Cerith Rees, ils ont encore plus appuyé devant, sur leur point fort. Cela a fait mal. «Devant, ils sont tous plus costauds que nous, souffle Alexandre Franitch, vaillant au possible en numéro 8. Ils sont très bien organisés. Ils ne s'affolent pas. On est tombé sur plus fort que nous. Sur ce match, il n'y a pas photo».
Malgré une entame enthousiaste, Oyonnax s'est retrouvé privé de ballon, réduit à défendre et, finalement, impuissant à contrer la machine tarnaise et ses ballons portés dévastateurs. «Les dix premières minutes, c'est l'arbre qui cache la forêt, grimace Stéphane Ricco dont les buts ont longtemps retardé l'échéance.
On a fait une bonne entame, mais ensuite, sous la pression, on n'a pas pu respecter le plan de jeu. On s'est retrouvé privé de ballon, on n'a pas pu dynamiser pour les déplacer. Eux sont très bien organisés en mêlée, en touche et sur les rucks. Et puis, ils sont très performants dans les 22 mètres. C'est très dur de les contrer».
Après Béziers, Albi signe sa deuxième victoire en déplacement en suivant. Pour le plus grand plaisir de son entraîneur Eric Béchu: «Oyonnax joue beaucoup. Quand ils ont le ballon, il y a danger. Il fallait donc les priver de ballon. Ce qu'on a bien su faire. Notre défense est bien en place en ce moment».
Les Oyonnaxiens ont maintenant quinze jours pour se remettre du passage du bulldozer albigeois. Quinze jours pour préparer un mois d'octobre délicat. Au programme: quatre matches dont trois à l'extérieur à Colomiers, Auch et Béziers. «Cette défaite remet nos compteurs à zéro, regrette Franitch. Il faudra bien se reposer et aller à Colomiers pour rebondir».
La priorité sera de ne pas laisser le doute s'immiscer et de récupérer une deuxième ligne. Avec Fakaongo et De Aro touchés, il ne reste plus que Testou en magasin. «C'est un coup d'arrêt, note Stéphane Ricco. Mais Albi est vraiment une grosse équipe. Devant, il n'y en a pas beaucoup de plus performante en Pro D2. Il faut qu'on se remette au travail. On ira à Colomiers dans quinze jours pour rebondir. On va voir si on a toujours certaines valeurs».Le nombre de défaite à domicile de l'US Oyonnax
Samedi soir, les Oyonnaxiens ont concédé leur première défaite de la saison à domicile face à Albi.
Il y a deux ans, les Tarnais avaient été les seuls à ne pas perdre à Mathon, en signant un match nul à la dernière minute.
L'an dernier, l'USO avait concédé quatre défaites sur sa pelouse face à La Rochelle, Montauban, Limoges et Toulon