2e critère aux buvettes: à quoi reconnaît-on un bénévole qui a de l’expérience ? Eh bien, le lundi matin d’après match, quand Eric Béchu, Daniel Blach et Philippe Laurent se penchent sur les statistiques du Midol pour savoir combien de mêlées, combien de touches, combien de placages, etc, ou sur l’article du lundi de JP Delgado, le premier souci du bénévole, c’est d’aller voir Edmond, avec LA question qui fera qu’on saura immédiatement si le match a été bon. Chaque bénévole qui arrive pose invariablement la même question. 50 bénévoles, 50 questions identiques: « alors, Edmond, combien de fûts ? » Pas besoin de préciser de quels fûts il s’agit, les initiés connaissent… Alors, cette question, on peut la poser sur l’année 2006/2007, puisque c’est un apport considérable dans les finances du sporting.

3e critère: c’est l’heure de fermeture du petit chapiteau, 4h du matin les soirs de bon match !
C’est un phénomène difficile à comprendre : sous le chapiteau, on est debout, serrés comme des sardines, il fait froid, on ne danse pas, bref, des conditions de confort pas terribles, et le chapiteau est rempli jusqu’à 4h du matin. Le match finissant disons à 21h, de 21h à 4h du matin, ça fait si je compte bien 7 heures de présence active sous le chapiteau, c'est-à-dire, un match durant 80mns, la valeur de la durée de 5 matchs. Par comparaison, dans un autre club du top 14 dont je tairai le nom, impossible de se faire servir après 22h. Il est vrai que certains avaient eu la riche idée de mettre en place des tickets pour régler les consommations : le client fait la queue pour acheter les tickets, puis 2e queue pour se faire servir, 3e queue pour racheter des tickets, etc… résultat, à 22h tout le monde est parti…
Précisons que tout se déroule dans un excellent climat, pas une altercation, pas une bagarre tout au long de la saison, on apprécie.

Voilà, c’était le top 14 vu par les bénévoles. Comme pour l’équipe une qui a placé la barre haut en terminant 9e, je crains qu’on ait aussi placé la barre un peu haut dans nos résultats aux grillades, aux buvettes, et dans tous les domaines. Pourtant, avec les nouveaux aménagements qui se préparent, pourquoi pas ? Si on applique aux bénévoles la formule d’Eric Béchu, « qui ne progresse pas régresse », on peut peut-être faire encore quelque chose la saison prochaine…

La trêve s’annonce un peu longue puisque le championnat reprendra seulement fin octobre.
Nos réunions se poursuivront le lundi. Il faut aussi se préparer à répondre présents pour l’organisation du centenaire du Sporting les 31 août et 1er septembre.

Pour garder les troupes en bonne forme, il, faudra pendant les vacances travailler la condition physique du bénévole : pour la préparation physique, vous allez voir Raymond Ricard qui vous a préparé un programme individualisé: on ne se prépare pas de la même façon si on est aux boudins, aux grillades, ou si on frappe sur des tambours. Raymond a une petite fiche programme à votre disposition !
Pour la préparation mentale, rendez-vous au méchoui du 7 juillet.
On a aussi un spécialiste de la diététique : avant de partir en vacances, prenez rendez-vous avec Bernard Valette qui vous a préparé un régime aux petits oignons.
Et surtout, dernier conseil, avec les chaleurs qui s’annoncent, n’oubliez pas de vous hydrater !
Voilà, c’était le rapport moral de bénévoles qui ont le moral !
A ceux qui demandent : « pourquoi les bénévoles font-ils tout cela ? » je dirai que le secret des bénévoles, c’est d’être de grands enfants, quelques uns arrivent tout juste au stade de l’adolescence, mais pas plus loin, et le stadium, c’est leur terrain de jeu, leur cour de récréation.
Merci à tous et bonnes vacances !

Alain MURAT.

Les rapports moral ( Alain Murat ) et financier ( Robert Marigil ) sont approuvés à mains levées, à l'unanimité .

La clarté de ces rapports n'a amené aucune question .