C'est la panique à bord ! Dès le 23 avril, Jo Mir, Louis Barret, Pierre Chamayou, Jean - Pierre Fournier, Jean - Pierre Jalibert et Jean - Claude Moulinier tiennent une première réunion.
" Il faut agir
et vite " se souvient Jean - Claude qui a été impressionné par le rôle joué par Béchu dans l' ascension de son club St Girons. " J' ai appris, poursuit Jean - Claude, que pour diverses raisons le torchon brûle entre Béchu et son club. Eric a pris une année sabbatique et n'entraîne plus. "
Commence alors une espèce de tragi - comédie rondement menée. Mandaté par le Comité, Jean - Claude va lancer un premier appel vers St Girons. Ce jour - là, Eric Béchu est en train de tondre sa pelouse. Comme à son habitude JC Moulinier est très bref au téléphone, si bref qu ' Eric confie à sa femme : " Je crois que je n' irais pas à Albi, le Secrétaire Général m'a raccroché
au nez ! "
Le malentendu vite dissipé, les événements vont se précipiter. Le 6 mai, rendez - vous est pris au " Capoul " à Toulouse et le 11 mai Eric Béchu est reçu au Centre Leclerc par Jo Mir où le dossier est définitivement ficelé.
Faut - il rappeler aussi que le Sporting s' était déjà intéressé au jeune et monumental joueur qu' était Eric à Colomiers ! Ce même Eric qui confiait au " gazettier " que j'étais alors : " J'ai signé pour cette année, mais cela peut durer plus longtemps si affinités ... " Nous aurons, n'est - ce pas, Jean - Claude, l' occasion de revenir sur cette longue histoire. Tu as encore tant de choses à raconter. "
Propos recueillis par Robert Vedel le 29 janvier 2013