Le 7 mars 2013

Quelque peu dépité, Henry Broncan attend une réaction rapide

Dès le début de l' entretien qu' il nous a accordé à la veille d' un Albi - Béziers crucial ( avant une série de matchs difficles ) Henry Broncan nous a d'abord rappelé qu'il n'avait jamais d'illusions quant à une possible qualification. N' empêche; dans la foulée, il ne peut que comptabiliser les points bêtement perdus à La Rochelle, Aurillac et tout dernièrement à Tarbes.
" Trop de lacunes individuelles et collectives ont fixé les limites de notre équipe, mais je ne remets pas en cause l' implication des joueurs et de leurs capitaines ( Balluc-Rittener et Misse ).
On ne reprendra pas les points perdus, enchaîne-t-il, mais il importe maintenant d'assurer le maintien d' abord. Il n'y aura plus d' ici à la fin du championnat de match anodin. Chaque rencontre à venir sera importante et marquée par la pression. " Et, de façon inattendue, le mentor Albigeois précice sa pensée quant à l' avenir immédiat de son équipe : " J'ai été leur des rares spectateurs à apprécier le dernier match Biarritz - Bayonne. Le rugby n'est pas qu' un spectacle et j'ai beaucoup apprécié la façon dont les Biarrots ( d' origine ou étrangers ) ont su défendre leur maillot ".
L' on peut déduire que c'est ce type de révolte que Broncan attend des Albigeois et, ce, dès le prochain match. Il attend aussi de la part du public le soutien sans faille que les supporters Tarbais ont apporté à leur équipe. Il insiste : " Tarbes jouait mal mais son public ne les a jamais lachés jusqu' à provoquer un revirement de ... l' arbitrage. ". Nous avons besoin, en ces temps difficiles, de toutes nos forces. "
Puissiez-vous, Henry, être entendu et si comme nous l'espérons, c'est le cas, nous nous reverrons pour envisager un avenir enfin dégagé. Car, de l'avenir, Broncan ne veut pas encore en parler. A peine lâche-t-il qu'il s'attend à une grande stabilité : peu de départs et peu de rentrées.
Merci, en tout cas, de nous avoir si simplement donné votre éclairage personnel.
Propos recueillis le 5 mars 2013 par Robert Vedel