Le 3 avril 2017
LES ILLUSIONS PERDUES ... |
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![]() Si les Montalbanais ont su jouer parfaitement le coup à l'extérieur avec beaucoup de réalisme, nos joueurs, notamment en deuxième période, ont fait preuve d'un état d'esprit irréprochable pour tenter d' inverser la tendance. Dur à encaisser, mais hélas, reflet d'une saison gâchée par trop « d'événements extérieurs » venus perturber le mental d'une équipe qui n'a pu lutter à armes égales face à des adversaires de mieux en mieux préparés dans cette compétition. On a toutefois vu les limites, ici comme ailleurs (voir l'épisode Racing/Stade Français), d'un rugby professionnel avec des administrateurs ayant tendance à se couper de l'essentiel : joueurs d'abord, puisque ce sont eux les premiers concernés, mais aussi supporters de plus en plus traités comme quantité négligeable par des décideurs paraissant retranchés dans une sorte de « bunker du carré V.I.P. ». Deux visions (irréconciliables?) s'opposent alors, amenant hélas à des débordements condamnables quand on s' attaque, même symboliquement, à des personnes, elles-mêmes prises dans un système faisant dire au manager du Castres Olympique, que (sic) « notre rugby est en train de partir en couille... ? » En ce qui concerne le SCA, le tandem Jo Mir / Eric Béchu, venus de deux mondes différents, avait su mettre en sourdine des approches différentes, l'une « économique », l'autre « sportive » pour travailler en commun avec les résultats que l'on sait. En l'espace de quatre rencontres au cours desquelles on avait retrouvé cet état d'esprit spécifique au rugby qui faisait défaut jusque là, le terme « solidarité » n'étant pas un gros mot, on pensait (sans doute naïvement), que Vincent Clément, de par ses états de service et son charisme incontestable, notamment auprès des joueurs, pouvait (avec d'autres) être l'homme de la situation. Manifestement, son projet n'étant pas du goût de nos gouvernants, la page Clément s'est refermée avant même d'être ouverte... Mais on n'a sans doute rien compris, puisque, les comptes désormais à jour, on peut dormir tranquilles, avec un malade quasiment « mort en bonne santé »... Alain Murat. |