Yogane Corréa retrouve sa licence !

Ce jeudi 09/04/2009 à 15:17

On apprenait que notre vaillant et sympathique joueur Yogane, qui passait le 1er avril en appel devant la commission anti-dopage de la FFR après une suspension de quatre ans pour avoir été contrôlé positif au stanozobol ( traces infinitésimales ) en novembre, a été lavé de tout soupçon de dopage !

Après un mois " au piquet ", injustifié, il va donc retrouver son équipe !

C'est avec un vif plaisir que tous les supporters vont pouvoir, à nouveau, l'encourager sur le terrain !



Communiqué de presse de Bernard ARCHILLA
Bernard ARCHILLA, PDG SASP SCA

Jeudi 09 AVRIL 2009

Yogane CORREA complètement réhabilité !

Le Sporting Club Albigeois se félicite d’avoir accordé toute sa confiance à Yogane CORREA, tous les soupçons de dopage ont été entièrement levés par la commission d’appel de lutte contre le dopage réunie en date du 1er avril 2009.

Les experts en charge de l’analyse des résultats des différents contrôles urinaires et capillaires ont conclu à une absence de prise de produits illicites.

Yogane CORREA va pouvoir participer à la suite du championnat et aider ses coéquipiers à atteindre l’objectif de la montée en TOP 14.

Bernard Archilla,
PDG SASP SCA.

 
Communiqué de presse - Yogane CORREA
Philippe DEYMIE, Médecin SASP SCA

Jeudi 09 AVRIL 2009

Yogane CORREA avait été suspecté de dopage suite au contrôle urinaire de novembre 2008 ; ce contrôle avait mis en évidence un taux très faible du troisième métabolite du stanozolol, ce que l’on peut considérer comme des traces.

Depuis sa sanction en 2006 que l’on peut considérer comme logique, Yogane avait changé de comportement vis-à-vis des compléments ou méthodes de préparation. Nous étions quelques uns à être convaincus de sa bonne foi et de sa sincérité : le médecin, le président de la commission médicale de la Ligue, moi-même et Bernard SABRIE (président de la commission médicale du SCA).

D’autres arguments confirmaient cette confiance que l’on pouvait avoir : un suivi biologique rentré dans les normes depuis l’année dernière, une analyse capillaire faite à Strasbourg s’avérant négative, preuve essentielle. De plus, certains troubles endocriniens consécutifs aux prises antérieures ont bien sensibilisé Yogane, à un suivi médical plus intensif et aux risques causés par ces produits.

Le plus dur a été de faire partager la confiance que l’on pouvait avoir en Yogane : beaucoup de portes se sont « aimablement » fermées ; heureusement le Pr François-Marie PAILLER après contre-expertise, le plus habilité à défendre Yogane CORREA et à trouver une explication à la présence effective de ce métabolite, a d’emblée été convaincu de sa sincérité et de l’absence de prise intentionnelle.

Deux théories peuvent l’expliquer : une accumulation de stanozolol dans le tissu graisseux lors des prises antérieures qui est relâché en fonction de la situation physiologique : intensité de l’effort, état de la fatigue, statut nutritionnel…tous ces éléments étant difficiles à évaluer à l’instant présent. L’autre hypothèse serait la contamination alimentaire des viandes bovines, celle-ci est moins probable.

C’est donc le doute confirmé par tous ces éléments scientifiques et médicaux qui ont permis de justifier la décision de la commission d’appel.

On doit remercier et féliciter le travail de l’expert, de l’avocate, la réaction du Dr Gérard DINE et Serge SIMON au titre de Provale confirmant son suivi biologique normal.

Ce dossier pourrait un jour déboucher sur la mise en place de taux limites pour ce produit avant de déclarer une positivité, comme la nandrolone.

Justice a été rendue, dans un contexte très difficile : on ne peut que regretter de ne pas avoir vu Yogane sur le terrain tout le mois de mars. Merci à tous ceux qui lui ont fait confiance.

Le dopage est un fait intolérable et trop grave pour ne pas être victime d’une injustice !

Philippe Deymié, Médecin SASP SCA.